Conseil

Une stratégie peut être envisagée comme un vaste plan unifié et intégré qui relie les avantages stratégiques d’une entreprise aux défis que lui impose son environnement et qui a pour but d’assurer la réalisation des objectifs premiers de cette organisation lorsqu’on l’exécute de la manière appropriée. Elle constitue donc un outil de gestion servant à atteindre les objectifs stratégiques adoptés. En termes simples, elle représente un moyen, c’est-à-dire un plan que l’organisation adopte pour réaliser un objectif.
Une stratégie indique de quelle manière l’entreprise répartira les ressources entre les diverses unités administratives pour obtenir des résultats comptables avec la mission et les objectifs de l’organisation. Les dirigeants d’une entreprise doivent tout d’abord examiner la situation dans son ensemble, c’est-à-dire toutes les composantes de l’environnement extérieur (possibilités et dangers) ainsi que les éléments internes (forces et faiblesses) qui revêtent de l’importance. Par la suite, il leur faut bâtir avec soin un ensemble d’actions stratégiques qui permettent à leur entreprise d’enregistrer des résultats hors du commun et l’aideront à obtenir un avantage par rapport à ses concurrents.

Les dirigeants qui contribuent à l’élaboration de stratégies ou qui sont appelés à réfléchir à la manière de stratèges doivent posséder un esprit stratégique. Il s’agit d’une des aptitudes liées à la conceptualisation. Un esprit stratégique permet de reconnaître et de bien comprendre tous les éléments qui influent sur une situation donnée pour ensuite s’appliquer à la remodeler de la façon la plus avantageuse. Un esprit stratégique ne se montre créatif que si on le stimule par le moyen d’une analyse valable et pénétrante. Or, pour effectuer une telle analyse, il faut que ces dirigeants se posent de bonnes questions et les énoncer d’une manière axée sur les solutions, ce qui nécessite un esprit stratégique et curieux.

Les dirigeants n’ont pas simplement à élabore des stratégies et à posséder un esprit stratégique, il leur faut également être capables de réfléchir à la manière de stratégies. La réflexion stratégique est le processus mental par lequel les dirigeants doivent mettre en évidence les principales questions liées à un problème, une possibilité, une situation ou un évènement donné ; les dirigeants doivent se faire une idée précise de la nature de chacun des ces éléments ; et ils doivent les remodeler d’une manière qui puissent les aider à obtenir une vue d’ensemble pour faciliter la découverte d’une solution. Au sens large du terme, il s’agit du processus qui permet aux dirigeants de déterminer comment toutes les composantes individuelles et collectives de leur entreprise peuvent le mieux s’adapter à l’environnement au sein duquel évolue leur organisation. Lorsque les dirigeants d’une entreprise comprennent toutes les options qui s’offrent à eux et en évaluent les coûts ainsi que les avantages respectifs, ils sont en mesure de s’adapter à l’évolution inévitable de leur environnement. Or, cette flexibilité augmente leurs chances de succès.

Toute stratégie a pour but de définir la nature véritable et l’orientation future d’une organisation. C’est pourquoi, les dirigeants doivent être capables de se créer une image mentale précise de la position qu’ils aimeraient faire atteindre à leur organisation. Il leur faut également pouvoir décrire cette vision à tous ceux qui participeront à la mise en œuvre des plans au jour le jour

Toute stratégie d’entreprise projetée traduit un choix initialement fait par les dirigeants d’une organisation (ou modifié d’une manière quelconque), lequel vise à assurer la réalisation d’objectifs. Cette stratégie permet d’obtenir, par exemple, une part importante du marché. Les dirigeants ne peuvent évidemment atteindre un objectif aussi ambitieux qu’à long terme. Les leaders d’une organisation doivent avoir une image de ce qu’ils veulent accomplir et consacrer sur le long terme à en faire une réalité.
Le dessein stratégique d’un dirigeant ou leader témoigne de son engagement ferme à réussir dans l’entreprise où il évolue, à demeurer ensuite un chef de fil contre toute attente et à sortir plus fort de cette aventure.

La gestion stratégique est le flux de décision et d’actions qui amène l’élaboration par les dirigeants d’un ou plusieurs stratégies efficaces devant contribuer à la réalisation des objectifs généraux.

Les décisions stratégiques impliquent les moyens que les dirigeants se proposent d’utiliser pour obtenir les résultats souhaités.
Elles se rattachent à trois éléments clés, soit :
• aux marchés sur lesquels une entreprise désir évoluer ;
• aux produits ou services que l’entreprise veut offrir ;
• à la manière d’utiliser des ressources qui ajoutent de la valeur aux produits ou services

La planification stratégique est le processus structuré de la planification à long terme qui amène les dirigeants à élaborer des stratégies. La planification stratégique se distingue par les caractéristiques suivantes :
• elle porte sur une longue période
• elle se rattache à la manière dont les dirigeants utiliseront les ressources d’une entreprise
• elle relève des cadres supérieurs
• elle fournit un cadre qui permet à ces cadres supérieurs d’assurer l’intégration de tous les plans détaillés à l’intérieur d’un ensemble cohérent
• elle suscite une analyse qui présente une étendue d’importance, car elle touche aux marchés, aux produits, aux services et aux ressources.

La communication d’entreprise joue le rôle d’un lubrifiant à l’intérieur de la "machine" organisationnelle. C’est grâce à cet outil que les individus et les unités au sein d’une organisation peuvent collaborer, se transmettent de l’information, prendre des décisions, se motiver et faire en sorte que chacun adopte le comportement voulu pour réaliser une vision, une mission et des objectifs communs. C’est en d’autres termes, la discipline en entreprise qui détermine un retour d’image, de réputation, positionnement sur le marché et des résultats attendus de l’organisation.
La communication d’entreprise est donc un ensemble de stratégies, tactiques, techniques, activités et canaux, toujours plus performants par la nouvelle technologie digitale, qu’il faut apprendre à reconnaître, acquérir, différencier, regrouper et organiser de manière scientifique pour traduire chaque action communicative en des stratégies pour la valeur de l’organisation, du sens d’appartenance, de la responsabilité sociale.

Dans plusieurs entreprises on plaisante souvent sur le concept d’organisation. Quand les choses ne vont pas comme elles devraient aller quelqu’un dit "demain on va s’organiser". Parlant d’organisation, malheureusement, le demain rarement arrive, même si beaucoup de changements peuvent être introduits au nom de l’organisation. Quand un dirigeant se trouve dans l’incapacité de contrôler les événements, il peut arriver à considérer que les actions menées en direction d’un contrôle plus grand représentent une tentative d’organisation. L’organisation doit être considéré synonyme d’innovation ou d’amélioration dans le système de gestion, de procédures, ou de planification et de contrôle des ventes. L’introduction de ces systèmes, cependant, ne signifie pas organisation vraie et propre. Pour mettre en place la conception d’un projet pour organiser une entreprise, il est important et essentiel que le dirigeant comprenne le concept qui entre en jeu quand on discute d’organisation, du moment où le terme est utilisé par des acceptions différentes de personnes différentes.

En gestion d’entreprise, l’organisation est l’un des cinq éléments qui composent la gestion, ensemble avec la planification, la définition des exigences du personnel, la direction et le contrôle. Le dictionnaire définit une organisation comme "un nombre d’individus unis de manière systématique pour des fins relatifs à un travail". Cette définition est conforme à la définition fondamentale d’organisation d’entreprise.

L’organisation d’entreprise comporte ainsi qu’il suit : (1) la définition des fonctions-production, marketing, comptabilité-nécessaires pour permettre à une entreprise de fonctionner correctement; (2) l’identification et l’assignation de l’autorité et des responsabilités à ces positions ; (3) la relation réciproque des positions directives qui contrôlent ces fonctions ; (4) le développement du personnel avec une large expérience nécessaire pour couvrir ces positions et mener ces fonctions.
Toute étude qui définit les relations organisationnelles ne doit pas tenir en considération la personnalité des individus qui occupent ou pourraient occuper des positions de direction. L’organisation doit être structurée pour identifier de la bonne manière la gestion de l’entreprise et l’adaptation des personnes à ces positions, pas le contraire. Cependant, un plan organisationnel ne peut être conçu dans le vide. Il est nécessaire de reconnaître que la programmation des activités et la définition des exigences du personnel vont avoir de l’influence sur l’effort organisationnel et sur l’orientation finale de l’organisation.

Quiconque impliqué dans la gestion d’une entreprise devrait comprendre les processus de l’entreprise, comment les organiser, les gérer et les améliorer.
La survie de beaucoup d’entreprises dépend de comment le dirigeant gère la satisfaction des exigences des clients et gère le changement dans un environnement hautement compétitif

Pour qu’une entreprise fonctionne de manière efficace, les dirigeants doivent identifier et gérer de nombreuses activités corrélées.
Toute activité qui utilise des ressources et qui est gérée de manière à permettre la transformation d’éléments d’entrée en éléments de sortie, peut être considérée comme un processus. L’élément de sortie d’un processus constitue souvent l’élément d’entrée du processus suivant.
L’approche processus désigne l’application d’un système de processus au sein d’une entreprise, ainsi que l’identification, les interactions et la gestion de ces processus.
L’un des avantages de l’approche processus est la maîtrise permanente qu’elle permet sur les relations entre les processus au sein d’un système de processus, ainsi que leurs combinaisons et interactions.

L’approche processus comme mentionné ci-dessus souligne l’importance :
• de la compréhension et de la satisfaction des exigences
• de la considération des processus en termes de valeur ajoutée
• de la mesure de la performance et l’efficacité des processus
• de l’amélioration en permanence des processus sur la base des mesures objectives.

Lorsqu’on parle de redéfinition des processus, il faut noter que dans le contexte du processus cela peut signifier la proposition d’amélioration de quelques unes de ses parties ou à sa reconstitution ou sa modification radicale.
Cette activité a pour finalité de déterminer toutes les caractéristiques du nouveau processus et/ou de toutes les parties du processus qui font objet de proposition d’amélioration. Cela est nécessaire parce qu’il n’est pas dit que toutes les modifications à mettre en place dans le processus existant ou que le nouveau processus, soient intégrées ou réglées dans contexte dans lequel on doit les insérer. Cette vérification doit être faite par l’équipe chargée du processus, qui à la fin doit être convaincu que tout fonctionne en harmonie sans aucun contraste avec l’existant.
Tout dépend de la capacité des entreprises de mettre en place des nouveaux processus lorsque les existants ne gèrent aucune valeur ajoutée.

C’est une phase très importante dans la gestion de l’entreprise. Elle consiste au déroulement d’un check-up (audit) dont le but est de vérifier les conditions de l’entreprise relativement à la gestion des variables du climat d’entreprise aux fins de mettre en œuvre un programme d’actions et de temps de réalisation et des objectifs à atteindre.

Les secteurs d’analyse du climat d’entreprise concernent en particulier

• L’analyse de l’organisation d’entreprise
• Le contrôle des coûts
• La comptabilité générale
• Les procédures et instructions d’entreprise
• Le contrôle des bénéfices et des frais des marchandises
• L’évaluation et la rétribution du personnel
• Le contrôle des achats et de l’inventaire
• La planification et le contrôle de la production
• Les primes de production
• L’entretien préventif
• La manutention des marchandises
• L’analyse du produit et de la distribution
• Le plan de vente et le contrôle de vente
• Les méthodes et contrôle en l’entreposage
• L’évaluation de la conformité en matière d’exigence de la qualité
• Les systèmes de management

Qu’est ce que l’innovation?

Innovation c’est introduire quelque chose de nouveau. On aura donc les innovations incorporées au processus englobant les divers changements qui influent sur la manière de produire certains biens ou services et les innovations incorporées au produit qui sont autant de modifications que les entreprises apportent aux biens et services eux-mêmes.

L’innovation technique en matière de production est associée surtout aux ordinateurs et aux robots. Ainsi les entreprises efficaces se servent aujourd’hui d’ordinateurs afin d’établir leur programme directeur et leurs calendriers détaillés, de régulariser leurs activités de production et de déterminer leurs besoins en matières premières.

L’innovation est donc l’unique levier compétitif en mesure de garantir la survie et le développement aux entreprises ivoiriennes .Tout dépend de la capacité des entreprises de créer un contexte et des processus qui génèrent innovation systématique.

L’innovation doit devenir un processus systématique, qui permet de générer innovation continue de produit et processus à des coûts compétitifs.
Il faut donc une vraie révolution des entreprises ivoiriennes pour générer des idées innovatrices de façon continue pour les transformer en produits et processus gagnants pour créer une culture de l’innovation dans toute l’entreprise.

L’innovation systématique que propose FORUM ET TRADUCTION par son approche, stimule les entreprises de générer un grand magasin d’idées innovatrices qui deviennent patrimoine de l’entreprise pour le développement de moyenne et longue durée.

Ceci peut être obtenu à travers un processus bien organisé qui permet la transformation rapide des idées en des opportunités en matière d’innovation et qui valorise les connaissances cachées du personnel, contribuant ainsi de façon puissante à la créativité des groupes de travail, attirant et fidélisant des talents

Par le terme satisfaction du client, littérairement, c’est le degré de satisfaction du client par rapport aux produits et/ou services fournis par l’entreprise. Selon la norme internationale ISO 9000, c’est la perception du client sur le niveau de satisfaction de ses exigences.

Cependant l’attention croissante, ces derniers temps, sur cette thématique, a élargi la signification de ce terme, par lequel on s’y réfère, soit à travers un sondage d’opinion destiné à la connaissance de la part de l’entreprise quant à l’appréciation du client sur le produit ou service offert, soit à travers une orientation stratégique d’entreprise qui, reconnaît en ce client un bien capital à conquérir et protéger dans le but d’atteindre un avantage compétitif sur la concurrence.

Ce type de politique d’entreprise, qui pose comme objectif primaire la satisfaction du client, représente le point d’arrivée d’un parcours long qui s’est vérifié dans le secteur industriel, au début du siècle et jusqu’à nos jours, qui a entraîné le passage d’une orientation produit à une orientation client, passant par deux autres voies à travers lesquelles l’attention est portée respectivement à la production et au marketing et, dans le même temps, c’est la conséquence de profonds changements économiques tels que la croissance progressive de la pression de la concurrence entre les entreprises (en raison du processus de globalisation des marchés, du développement international des entreprises de la flexibilité de nouveaux processus de production et de l’évolution continue de la demande, à travers laquelle les exigences des consommateurs deviennent de plus en plus sophistiquées et sélectives.
Dans ce contexte, des stratégies d’entreprise quant à l’orientation client sont nécessaires pour maintenir une position compétitive sur le marché, vu que les stratégies d’entreprise permettent d’atteindre les objectifs suivants :

• La focalisation des clients actuels
• La réduction des clients perdus
• L’amélioration de l’allocation des ressources

Pour la planification des besoins en formation initiale et professionnels des cadres et dirigeants et du personnel de l’entreprise, il convient de tenir compte des changements entraînés par la nature des processus de l’entreprise, les étapes de développement des cadres et dirigeants et du personnel et la culture de l’entreprise.

La formation initiale et professionnelle des cadres et dirigeants de l’entreprise met l’accent sur l’importance de satisfaire les exigences, les besoins et les attentes des clients, pas seulement, mais aussi des autres parties intéressées.

Pour contribuer à la réalisation des objectifs de l’entreprise et au développement de non seulement les cadres et dirigeant, mais aussi le personnel, la planification de la formation initiale et professionnelle tient compte

• de l’expérience de ces cadre et dirigeants et aussi de tout le personnel
• des connaissances tacites et explicites
• des savoir-faire de leadership et de management
• des outils de planification et d’amélioration
• de la création d’équipe
• de la résolution des problèmes
• de l’habileté communiquer
• de la culture et du comportement social
• de la connaissance des marchés et des besoins et attentes des clients et des autres parties intéressées
• de la créativité et de l’innovation

Pour faciliter l’implication des cadres et dirigeants et du personnel, la formation initiale et professionnelle va dépendre

• de la vision de l’avenir de l’entreprise
• des politiques et objectifs de l’entreprise
• des changements et du développement de l’entreprise
• du déclenchement et de la mise en œuvre des processus d’amélioration
• des avantages tirés de la créativité et de l’innovation
• de l’impact de l’entreprise sur la société
• des programmes d’intégration des nouveaux
• des programmes de recyclage périodique pour les cadres et dirigeants et le personnel déjà formés

Les phases de formation vont comprendre

• des objectifs
• des programmes et méthodes
• des ressources nécessaires
• l’identification des supports internes nécessaires
• l’évaluation en termes de compétence accrue des cadres et des dirigeants et du personnel
• les mesures d’efficacité et l’impact sur l’entreprise

La formation initiale et professionnelle des cadres et dirigeants et du personnel fournie est évaluée en termes d’attentes et d’impact sur l’efficacité et l’efficience de l’entreprise, ce qui permet d’améliorer les plans de formation ultérieurs.

Le thème sur la qualité, ces temps-ci, est en train de prendre une dimension importante, à l’intérieur du système économique-productif du fait qu’il représente l’élément stratégique pour réaliser la compétitivité des entreprises à l’intérieur du marché, ainsi que le développement des activités productives et l’élimination du gaspillage et des erreurs de gestion.

En effet, pour les entreprises, pointer sur la qualité d’un produit (bien ou service) signifie accroître la possibilité de différencier l’offre par rapport à la concurrence et d’obtenir des avantages compétitifs quant à la valeur de l’offre aux clients et à la réduction des coûts.

Le terme "qualité" doit être compris dans un sens "total", c’est-à-dire, référé soit au produit ou service, soit au procédé de production dans son ensemble.

Pour "qualité totale", il s’agit donc d’une nouvelle manière de concevoir l’organisation de l’entreprise dans sa complexité : en particulier, la capacité de l’entreprise d’appliquer de façon continue et rigoureuse le contrôle de la qualité, et de ne plus se limiter seulement au moment de la production, mais durant tout le processus (depuis la phase de conception, du choix du matériel, de la combinaison des facteurs de production, du choix des fournisseurs, à celle de l’organisation du travail, de l’utilisation des technologies, du stockage, du transport, de la distribution, etc...).

La qualité du produit fini n’est autre que la somme des différentes qualités réalisées par l’entreprise durant toutes les phases qui précèdent, réalisent et suivent la production.

ISO 14.000

L’introduction dans les entreprises ivoiriennes des programmes d’amélioration en matière d’environnent peut représenter une nécessité générée par l’impact de certains secteurs de la société (association d’environnementaliste et de consommateurs), tout comme par l’exigence de respecter les barrières imposées par la norme pour la protection de l’environnement (exemple : attestations à certains produits, limites aux émissions, conditions d’élimination des déchets)

Les entreprises sont exclues du marché à cause de leur impossibilité de faire face aux nouvelles règles imposées par l’évolution continue de la norme environnementale, contrairement à celles qui de façon fréquente ont augmenté de façon significative leur bénéfice en améliorant leurs prestations environnementales.

Entreprendre le développement d’un système de management environnemental avec pour objectif l’amélioration de l’efficacité environnementale des activités industrielles ou de service et un retour sur investissement direct pour l’entreprise signifie considérer la dimension environnementale comme levier stratégique, tout en respectant par anticipation la législation en matière d’environnement et en visant d’obtenir des avantages quant aux coûts à travers l’épargne de matières premières et énergie et la réduction des déchets.

La norme ISO 14000 donne une réponse à ces exigences, proposant un modèle pour un système de management environnemental d’entreprise, basé sur une série d’activités de prévention et contrôle qui permet de :

• mener de façon constante une opération de réduction des émissions polluantes, de la production des déchets et de confinement des consommations énergétiques ;
• de mettre en action toutes les normes nécessaires pour prévenir ou éliminer toutes les formes de pollution ou émission accidentelle de matière ou d’énergie ;
• d’effectuer une évaluation préventive de l’impact environnemental de nouveaux produits ou de processus ;
• d’exercer une opération de surveillance à tout moment des effets des activités productives et de service sur l’environnement.

Le système de management environnemental selon la norme ISO 14000 prévoit en outre que tout le personnel soit sensibilisé au respect de l’environnement, à cette fin, le personnel sera constamment formé sur la prévention environnementale et donc conscient de l’impact environnemental de ses activités.

De la même manière, l’entreprise doit établir et alimenter une série de canaux d’informations avec toutes les parties intéressées (clients, fournisseurs, autorités publiques, associations, bailleurs de fonds, actionnaires, groupements d’intérêt économique, ect.,) pour communiquer les problématiques environnementales et les modalités à suivre pour la bonne gestion.

Le développement et la certification du système de management environnemental selon la norme ISO 14000 représente en outre un ″grand pas″ pour adhérer à des programmes soit nationaux et internationaux et pour se faire une bonne publicité en matière de protection de l’environnement.

ISO 9000

Le système de management de la qualité relève d’une décision stratégique de la direction de l’entreprise. Les objectifs particuliers, les produits fournis, le processus mise en œuvre, aussi que la taille et la structure de l’entreprise influencent la conception et la mise en œuvre d’un système de management de la qualité.

La finalité d’une entreprise est:

• d’identifier et de satisfaire les besoins et attentes de ses clients et des autres parties intéressées (clients, fournisseurs, autorités publiques, associations, bailleurs de fonds, actionnaires, groupements d’intérêt économique, ect.,) de manière à tirer avantage sur le plan de la compétitivité et d’une manière efficace et efficiente,
• d’atteindre, entretenir et d’améliorer les capacités et performances de l’entreprise

Mettre en place un dispositif du système de la qualité dans les entreprises entraîne non seulement des avantages directs mais contribue également de manière importante à la gestion des coûts et des risques. Les considérations relatives à la gestion des bénéfices, des coûts et des risques jouent un rôle important pour l’entreprise, ses clients et les autres parties intéressées. Ces considérations sur la performance globale peuvent avoir des incidences sur

• la loyauté des clients
• l’activité commerciale continue et les références
• les résultats d’exportation tels que recettes et parts de marché
• la souplesse et la rapidité des réactions face aux opportunités du marché
• les coûts et les durées de cycle par l’utilisation efficace des ressources
• l’alignement de processus les plus appropriés pour atteindre les résultats escomptés
• les avantages concurrentiels par le biais d’une capacité organisationnelle améliorée
• la compréhension et la motivation du personnel par rapport aux buts et objectifs de l’entreprise, ainsi qu’à l’amélioration continue
• la confiance des parties intéressées dans l’efficacité et l’efficience de l’entreprise, démontrées par les avantages financiers et sociaux tirés par les performances de l’entreprise du cycle de vie des produits et de la réputation
• l’aptitude de créer de la valeur tant pour l’entreprise que pour les fournisseurs par l’optimisation des coûts et des ressources ainsi que par la flexibilité et la rapidité des solutions communes face à des marché en évolution

ISO 22000

La sécurité des denrées alimentaires concerne la présence des dangers liés aux aliments au moment de leur consommation (ingestion par le consommateur).

L’introduction des dangers relatifs à la sécurité des denrées alimentaires pouvant survenir à n’importe quelle étape de la chaîne alimentaire, il est essentiel de maîtriser de façon adéquate l’intégralité de cette chaîne. Par conséquent, la sécurité des denrées alimentaires est assurée par les efforts combinés d tous les acteurs de la chaîne alimentaire

ISO 22000 spécifie les exigences d’un système de management des denrées alimentaires comprenant les éléments suivants, généralement reconnus comme essentiels, qui permettent d’assurer la sécurité des denrées alimentaires à tous les niveaux de la chaîne alimentaire jusqu’à la phase finale de consommation :

• communication interne
• mangement du système
• programmes prérequis
• principes HACCP

Le secteur de l’alimentation doit plus que jamais apporter la preuve de la qualité et de la sécurité de ses produits. Le consommateur est de plus en plus exigeant sur la qualité des aliments qu’il consomme.

L’ouverture des marches impose aux entreprises des exigences sévères en matière de sécurité des aliments.

Afin de répondre à ces exigences, les exploitants de la filière agroalimentaire doivent disposer d’outils leur permettant d’assurer et de sécuriser les aliments, en mettant l’emphase sur la matière première et le procédé de transformation.

La certification ISO 9000 (certification de système) est un concept de prévention destiné à assurer ex-ante le bon déroulement des processus et des activités, afin de garantir un niveau de qualité de façon continue conforme à des normes ou des spécificités techniques. C’est une approche différente du système traditionnel qui prévoit les contrôles ex-post de la qualité.

La certification ISO 9000 est très importante dans les échanges commerciaux, parce qu’étant structurée sue des modèles de référence connus.

La certification ISO 9000 permet d’interpréter l’organisation de la qualité d’une entreprise (la validité des produits et des processus) de manière simple et rapide, en suivant des schémas et des méthodes.

Le fait que le modèle de référence de base soit construit sur un système normatif où presque tous les pays du monde adhèrent, permet aux entreprises de faire connaître leur système de management de la qualité à l’international.